L’idée est simple. Réaliser une fiction avec un scenario pendant une vraie course au large.
Je fais réellement la course en tant que skipper, seul sur mon bateau avec ma caméra, pour ramener des images brutes et réelles. Et je monte autour de cette course un scenario avec des comédiens, mais aussi avec des vrais marins. Je joue mon propre rôle mais je mets en scène la réalité.
Le cadre du film sera une transatlantique entre la Bretagne, l’Angleterre, et les États-Unis. Le scenario implique donc un tournage en français et en anglais.
La première heure du film se passe à terre dans les chantiers, sur les pontons en Bretagne pour montrer ce que le public ne connait pas : la préparation, et à quel point c’est déjà dur d’être seulement au départ d’une course.
Ensuite, c’est la partie en mer, la course elle-même. Il y aura des choses écrites mais il y aura surtout la magie et la part aléatoire de l’océan qu’il faudra saisir pour :
- Découvrir la course au large de l’intérieur.
- Parler de la survie, de la fragilité, de l’absence du temps, de l’ennui, du fait que l’on ne peut pas s’arrêter et à quel point c’est dur.
- Du bonheur fugace des instants insaisissables.
- Le bonheur du retour à terre.
- Le besoin de la culture, de l’humanité dans ce qu’elle a de bon.
- Mais aussi de l’absurdité de la société, de ses dérives écologiques et sur-connectées.
- Parler de ces héros qui lâchent tout, osent tout, se mettent en danger, pour rien.
- Contraster avec la vie des gens normaux, mais montrer que le partage avec eux est essentiel, qu’il permet de se battre et d’avoir envie de rentrer.
- Montrer que la mer est une source d’inspiration qui peut pousser plus loin.
- Parler des marins, montrer leur solidarité, montrer qu’ils n’ont pas besoin de parler pour se comprendre.
- Montrer la voile moderne, mais aussi la transmission du savoir.
- Parler de la satisfaction d’un voilier bien réglé qui avance au maximum de ce qu’il peut.
- Montrer qu’il faut saisir les chances dans la vie de la même manière qu’un marin s’adapte aux vents, à la mer, et au bateau qu’il a entre ses mains.
Titre provisoire du film : ” Tu Tombes T’es Mort “.
C’est la première phrase que l’on te dit quand tu commences à naviguer en solo…