STAN THURET

SAILOR & DIRECTOR


News


J’arrête la course au large pour raison écologique.

J’ai décidé d’arrêter la course au large telle qu’elle existe aujourd’hui en 2023.
L’urgence climatique et l’effondrement de la biodiversité sont incompatibles avec la manière de vivre de la course au large et la compétition.

J’ai commencé la voile pour aller voir ce qu’il y avait derrière l’horizon et découvrir la beauté de l’océan.
La course au large m’a attrapé car le solitaire, je trouvais ça fou et hors-norme.

J’aime le défi, l’apprentissage, et le dépassement. C’est ça qui m’a mis à la voile.
Pour découvrir ce qu’il y a derrière l’horizon et se découvrir soi-même.

La compétition avait cette vertu là, d’inciter à donner le meilleur de soi-même face à son bateau et à l’océan, et de rassembler au même endroit au même moment d’autres fous comme moi.

Mais aujourd’hui, je n’ai plus envie de compétition sans limite à la performance.
Car c’est un non-sens total.
Car le prix à payer est lourd.
Et je ne veux plus être tiraillé entre dire qu’il faut changer et ne pas changer moi-même.

Quand je regarde objectivement ce milieu, je vois des enfants qui jouent entre eux et se disputent le meilleur jouet sans regarder ce qui se passe autour. De manière très égoïste.
Avec beaucoup d’indécence.
Complètement déconnectés de la réalité sociale et environnementale.
Je le sais, car j’ai été un de ces enfants gâtés.

A peine une grande course terminée qu’on annonce vouloir faire du neuf, plus vite,
plus rapide pour gagner.

La compétition, c’est de la création de conflit.
C’est de la sélection.
C’est faire preuve de soumission.
C’est du conformisme.
C’est accepter un système.
C’est de l’addiction facile.

Bien loin de la création, de la poésie, de l’exploration,
de la recherche d’équilibre et de sens à laquelle j’aspire,
comme de plus en plus de personnes de ma génération.

Je trouve cela d’une grande vanité.
Cela me rend triste, mais je ne perds pas mon optimisme.
Bien au contraire.

C’est aussi la nature, la sélection naturelle pourrait-on rétorquer. Mais n’est ce pas justement à nous d’élever notre niveau de conscience pour dépasser ce stade primaire ?

La course au large serait là pour nous faire rêver.
Mais qu’y a-t-il encore à raconter ?
La com’ et le marketing arriveront toujours à créer et vendre des concepts.
Mais cela commence à se voir cette coquille vide.

Certes la course au large parle d’inspirer via la liberté, l’horizon, le changement de cap… Mais toujours à bord de machines de guerre, prêtes au combat, pour une mise avant personnelle…Aidez-MOI ! Je mérite de réaliser MON rêve !

Pourtant l’humain et l’universel sont le coeur de ce qui nous passionne dans la voile et l’océan.
Mais combien de marins ont pris le temps de se questionner sur leurs motivations ?
Combien de marins ont pris le temps de se former pour essayer de comprendre scientifiquement l’océan, alors qu’ils l’utilisent tous les jours ?
On se voile tous la face à entretenir ce brouillard qui nous arrange bien.

Alors qu’aujourd’hui, si nous voulons espérer un futur pour nos enfants nous devons travailler avec nous même, avec la nature, et trouver l’équilibre ensemble dans des rêves collectifs et fédérateurs.

Les réseaux sociaux, où se construisent désormais nos rêves et nos envies, nous enferment trop souvent à vouloir copier ce que nous propose la norme actuelle, pour mieux nous contrôler, nous comparer et nous rendre triste.

Mais d’autres aventures nautiques sont possibles.
Celles d’aujourd’hui sont déjà obsolètes et bientôt nous allons avoir honte de ce que nous avons pu laisser faire.
Depuis 3 ans et mon engagement écologique avec l’association La Vague, je ne fais que m’ouvrir à une vérité scientifique dure à entendre et à comprendre.
On ne va pas dans la bonne direction.

L’urgence climatique est là.
On peut être éco-anxieux.
Ou éco-inconscient.

Que disent les chiffres des scientifiques ?
Chaque humain ne peut émettre plus de 2T équivalent CO2 par personne et par an si nous souhaitons rester sous les 2 degrés de réchauffement.
Un Français moyen 10T.
Un Class40 neuf 50T ?
Un Imoca 600T ?
Des centaines de milliers de tonnes pour l’organisation des courses ?

Certes la voile n’est pas le gros pollueur.
Mais toute action qui contribue à dépasser ces 2T devrait être remise en question.

Chaque initiative, chaque question posée, même si l’on n’est pas parfait, va dans la bonne direction pour initier une transition.
Il est vrai aussi que la moindre action est polluante, et que si l’on arrête tout, on revient à Voltaire qui cultive son jardin…

Il y a un entre-deux et un équilibre à trouver, une question d’échelle à assimiler.
Car la technologie ne sauvera pas tout, mais elle doit pouvoir trouver sa place et un usage raisonné.

Depuis 3 ans je me dis qu’il faut rester dans le milieu et essayer chacun, de faire bouger les choses à son échelle, de l’intérieur.

Mais aujourd’hui, comme dans la société et en politique, tout le monde se regarde, et personne n’agit véritablement et nous sommes très loin d’être à la hauteur des enjeux.
L’interdépendance des classes, des organisateurs de course et des communicants est si forte que tout le monde se tire la couverture sans penser au bien commun.

Soit je me tais et je reste frustré d’être dans l’imposture de cette kermesse médiatico-réseaux sociaux- commerciale …

Soit je pars a l’aventure dans l’honnêteté, dans une vérité, dans ma vérité, dans une transition.

Certainement moins rentable.
Mais bien plus libre et créative.
Pleine d’inspiration positive.

Donc oui, je vais aller vers plus de sobriété, plus de simplicité, plus de low-tech.
Avec l’écologie en arrière-plan comme principe de base.
Mais aussi sans doute plus de vérité, d’authenticité, et d’universalité.

Car la finalité c’est le bonheur non ?
Je veux aller chercher ça ailleurs que dans ce que l’on veut nous vendre artistiquement, sportivement, économiquement et socialement depuis qu’on est tout petit.
A nous de ré-inventer de la joie, de la vie et du collectif.

Le sportif et la science peuvent avoir une dimension artistique avec du sens et de la beauté.

Aller vers la beauté, vers la simplicité, se reconnecter, c’est la seule chose qui peut encore nous sauver.

Tout ce que je raconte peut paraitre naïf, utopiste, simpliste ou en dehors de la réalité…
Je le sais, mais c’est ce qui me plait.

Quand on passe du temps sur l’eau, on se rend compte de l’absurdité de l’existence et qu’il faut être a l’écoute de soi-même.

Je ne sais pas où ce chemin va me mener.
Et je suis bien content de ne pas le savoir.

Je suis toutefois reconnaissant de tout ce que j’ai vécu et appris au contact de la course au large et de ce que j’ai pu partager avec mes sponsors et les amis qui m’ont suivi.

Si j’écris ce texte c’est d’abord pour moi-même.
Mais je veux partager ma réflexion à tous ceux qui rêvent et s’inspirent de la course au large.
Je ne souhaite pas casser les rêves de ceux qui aspirent au large.
Seulement montrer que d’autres imaginaires sont possibles.
Dans la voile comme dans tous les autres domaines.

Je n’abandonne pas le navire.
Il y a encore tellement de choses à imaginer.
Pleins de défis et de sillages à tracer, et je suis prêt à travailler avec des passionnés motivés.
Une classe de bateau monotype et durable associée à des aventures océaniques nouvelles ?
Je déclenche juste un empannage vers une zone non cartographiée où les fichiers météo ne peuvent pas me donner de routage sur ce qui va se passer.

Les choix que nous faisons aujourd’hui nous laissent deux options :
– soit on casse le futur
– soit on commence à le réparer

Faire mieux, avec moins, ensemble, sur une expédition artistique engagée.

Je vous raconte bientôt mes nouveaux projets.

Merci à tous.
Stan


ROUTE DU RHUM 2022

Route du Rhum 2022
Traversée de l’Atlantique en solitaire au départ de St-Malo le 9 Novembre.
18 jours à bord du Class40 N°177.

DU FLOCON À LA VOILE / TRANSAT JACQUES VABRE 2021



Transat Jacques Vabre 2021, retour à la compétition océanique à 2 années chaotiques.

Une transat entre montagne et océans, en double avec Mathieu Crépel, champion de snowboard et fondateur de l’association Water Family.
Une transat sous le signe de la protection de l’eau, de la sobriété, et du partage.


COURT-METRAGE ROUTE DU RHUM 2018

” Avec le long-métrage en tête et la Route du Rhum qui arrivait, je me suis dit qu’il y avait quelque chose à faire. Mon ami JB Daramy m’a proposé de convoyer son bateau avec lui et j’ai alors imaginé ce film court. Ce film tenait sur cette idée d’un skipper qui n’a pas réussi à être au départ de la course. On a tourné 1h à Concarneau avec Bilou, et 3h sur les pontons à St-Malo. Le résultat n’est pas parfait, mais bricolé entre amis avec cette envie de montrer une ambiance qui n’existe que sur les pontons d’une course au large. ”


” With the long-feature film in my mind and the Route du Rhum coming close, I told myself I had to do something about it. My friend JB Daramy asked me to do the delivery of his boat with him, so I imagined this short film. It is based on this idea of a skipper who didn’t succeed to be on the starting line of the race. We shot 1h in Concarneau with Bilou, and 3 hours on the docks in St-Malo. The film is not perfect, but it’s handmade-style with friends and the envy to show this unique atmosphere that only exists on the docks of an offshore race.”

 

Court-Métrage : “C’est Pas Moi Le Skipper” un film de Stan Thuret.

Avec Enya Baroux, Roland Jourdain, François Gabart, Stan Thuret.

Images : Nicolas Fabbri, Stan Thuret.

Have you met Stan?

Né le 29/06/1987 en région Parisienne. Born the 06/29/87 close to Paris.

Bac scientifique à Pontoise en 2005. Scientific high-school degree 2005.

Licence de cinéma à Paris 8 en 2008. Cinema Bachelor in Paris 8, 2008.

J’aime … I like …

Beaucoup mes guitares. My guitars a lot.

Nager, courir, rouler. To swim, to run, to ride.

Glisser en snowboard, en kitesurf. To ride my snowboard, my kitesurf.

Monter en haut des montagnes. To go on a mountaintop.

Aller plus loin que l’horizon. To go further than the horizon.

Ne jamais être sérieux. To never be serious.

L’absurdité. The absurdity.

Le bleu, le orange, le blanc. The blue, the orange, the white.

Les pastas, les pizzas, et la grenadine.

télégramme

FILMOGRAPHY

Après mes études de cinéma et après avoir fait un mémoire sur Woody Allen, je me suis dit que le meilleur moyen pour apprendre la fabrication d’un film était de faire partie d’une équipe Mise en Scène et de devenir assistant-réalisateur. L’assistant-réalisateur travaille en amont du tournage, il est le lien technique et artistique entre le réalisateur, la production, les comédiens, et les différentes équipes technique (son, lumière, caméra, HMC, régie, etc.) Pendant 10 ans, j’ai réussi à travailler sur une trentaine de long-métrages. Des comédies, des drames, des petits films, des gros films. Maintenant je suis prêt à passer à la suite.

Ma filmographie par ici : Page IMDB Stan Thuret


After my film studies and after a memoir on Woody Allen, I told myself the best way to learn how to make a film was to be part of a mise-en-scène team and become an assistant director. The assistant director works upstream of the shooting, he is the technical and artistic link between the director, the production, the actors, and the different technical teams (sound, lights, camera, etc). For 10 years , I managed to work on about thirty feature films. Comedies, dramas, small films, big films. Now I am ready to move on.

Click on the posters below to see my full filmography.

SAILING

Je fais du bateau depuis tout petit. J’ai commencé pendant les vacances sur la plage en dériveur. Quand j’ai commencé à travailler, je passais de plus en plus de temps en Bretagne entre deux tournages… Et j’ai la chance d’habiter dans un endroit que l’on appelle la Baie des Fous, entre Concarneau et Port-La-Forêt. C’est là que s’entraînent les plus beaux bateaux de course au large que je voyais toujours passer devant moi. En 2013, j’ai proposé à un skipper de venir le filmer sur son bateau, un Mini 6.50. Le plus petit voilier de course au large taillé pour affronter l’Atlantique. 6 mois après j’achetais mon propre Mini sans rien y connaître du tout. J’avais besoin de casser ma routine des tournages, de vivre une aventure folle. Je suis passé directement du dériveur en mode plage à un petit bateau de course. J’ai mis 4 ans à me préparer, mais j’ai finalement réussi à faire la Mini-Transat 2017. Ce qui m’attire dans la voile, ce n’est pas la compétition pure. Mais le dépassement de soi, se faire un peu mal, sortir de sa zone de confort. Faire une navigation propre, bien faire marcher son bateau. Et être en mer tout simplement.

I’ve been sailing since I was a kid. I started during the holidays on the beach on a dinghy. When I started working, I spent more and more time in Brittany between two shootings … And I’m lucky enough to live in a place known as the Bay of Fools, between Concarneau and Port-la-Forest. This is where the most beautiful ocean racing boats train, just in front of me. In 2013, I suggested to a skipper to film him on his boat, a Mini 6.50. The smallest ocean racing sailboat ready to face the Atlantic. 6 months later I bought my own Mini without knowing anything at all. I needed to break my filming routine, to live a crazy adventure. I went directly from the “dinghy-beach” mode to a small racing boat. It took me 4 years to prepare, but I finally managed to sail the Mini-Transat 2017. What attracts me in sailing is not the pure competition. But surpassing myself, getting out of my comfort zone. Make a clean navigation, make your boat sail well. And simply be at sea.

MINI 6.50

La meilleure école de course au large, c’est la Classe Mini. En 4 ans, j’ai participé à une quinzaine de courses partout en Bretagne, et j’ai finalement fait la Mini-Transat en 2017, une traversée de l’Atlantique en solitaire sans moyens de communications entre La Rochelle, les Canaries, et la Martinique.           J’ai réalisé une websérie de 6 épisodes pour raconter cette course.


The best way to learn offshore racing is the Mini Class. In 4 years, I took part in about fifteen races all over Brittany And I finally raced the Mini-Transat in 2017, a crossing of the Atlantic alone without any communications, between La Rochelle, the Canarias, and the Martinique. I made a 6 episodes webserie to tell my story.

ONBOARD REPORTER

Le fait de connaître à la fois la course au large et le cinéma m’a permis de faire des missions de mediaman sur des courses en équipage sur des gros bateaux de course. Savoir où se placer pendant une manoeuvre, quoi filmer et à quel moment, m’a permis de naviguer avec des marins incroyables qui m’ont appris énormément.

Knowing both offshore racing and cinema allowed me to do some onboard reporter missions on big crew boats. Knowing where to stand during a maneuver, what and when to shoot , allowed me to navigate with amazing sailors who taught me a lot.

  • May 2016 : Transat New-York /Vendée – Conrad Colman IMOCA
  • June 2017 : Transat The Bridge / Team Actual with Yves Le Blevec, Sam Davies, Jean-Bapt Le Vaillant, Davy Beaudart
  • 2018 : Azimut Trophy : Malizia -Yacht Club de Monaco with Boris Herrmann

FIGARO 3

J’ai eu la chance de terminer la saison 2019 sur le Figaro3 EVERIAL en participant à la Douarnenez Gijon Solo et au Tour de Bretagne. L’occasion de refaire du solitaire et de commencer notre histoire avec EVERIAL.

FINISTÈREMAN

Amateur de triathlon, j’ai eu l’idée d’inventer un nouveau challenge entre IronMan et course au large. 3800m de natation, 120nm à la voile, 180km de vélo, et 42km de trail : le FinistèreMan !
Le parcours fait le tour du Finistère et montre à quel point il est incroyable de s’amuser au bout du monde sans aller à l’autre bout du monde.

Le départ de la natation se fait au bout de l’îlot Skoen à Port-la-Forêt, au bout du  ponton des pêcheurs et des multicoques. Il faut ensuite nager en suivant les perches rouges du chenal. Après la dernière perche, il faut longer la plage du Cap Coz, mettre le cap sur le coin entre la plage et les falaises pour aller chercher et laisser à babord une bouée rouge d’un autre chenal. Enfin dernière ligne droite vers une bouée blanche, historiquement réservée au trimaran Macif.

Pour la voile, vous avez route libre entre la baie de la forêt et le port de Roscoff.
Il faudra bien choisir votre fenêtre météo et bien regarder le courant pour le Raz de Sein et le Four. Une navigation technique mais magnifique. Vous pouvez affaler les voiles dès la bouée Astan avant de rentrer dans le port du Bloscon.
Pour le vélo, vous partez de la côte nord pour rejoindre la côte sud. Rivière, forêt, passages dans les monts d’Arrée, campagne vallonnée. 180km et 2000m de dénivelé. Pour la course à pied, départ de Port Manech sur le chemin côtier. Du cailloux, du sable, de la forêt. Un seul passage de bitume pour passer Concarneau et sa criée. Et arrivée sur le terre-plein de Port-La-Forêt. Manger un kouign-amann est recommandé à l’arrivée.

Cliquer ici pour télécharger les traces GPX

Historique des participations :

2019 : Stan Thuret en solitaire en Figaro 3.
2020 : Team Everial en équipe et en relais sur le Class40 147 /Stan Thuret – Thierry Chabagny – Alan Roberts – Conrad Colman – François Gabart
2020 :4 Ladies to Finistèreman en équipe avec le support de Pierre Leboucher sur le Figaro 3 Guyot / Julia Courtois – Jeanne Courtois – Marie Protat – Marion La Rouch
2020 : Debra Fop France en relais et voile en double en catamaran de 20 pieds / Pierrig Thomas – Nicolas Ploé – Philippe Guenegan – Charles Fresnel – Bruno Boizard
2020 : Team Bouda, familles Bouvry et David en équipe et en relais.
2020 : Team Armen en relais et en équipe en Figaro 3/ Armand de Jacquelot – Nico d’Estais – Edouard Golbery – Maxime de Lisle
2020 : Team Credit Agricole 29 en équipe et relais de 26 personnes
2020 : Team Everial Wallaby, 4 collaborateurs de l’entreprise Everial en relais et équipe sur le mini 589
2021 : Milena Museau en solitaire mais accompagnée de Sylvain en soutien.
2022 : Team Jolokia pour le Finistere(Hu)Man
2022 : Team An Drinded en relais équipe / Paul Reuillon Arthur Germain Louis Reuillon

2022 : Team Globesailor avec 13 personnes de l’entreprise.
2022 : Stan Thuret et Tanguy Le Turquais en double et en relais sur le class40 177.

FUNNY VIDEOS

PARTENAIRES TECHNIQUE

PROJET LONG-METRAGE

L’idée est simple. Réaliser une fiction avec un scenario pendant une vraie course au large.

Je fais réellement la course en tant que skipper, seul sur mon bateau avec ma caméra, pour ramener des images brutes et réelles. Et je monte autour de cette course un scenario avec des comédiens, mais aussi avec des vrais marins. Je joue mon propre rôle mais je mets en scène la réalité.

Le cadre du film sera une transatlantique entre la Bretagne, l’Angleterre, et les États-Unis. Le scenario implique donc un tournage en français et en anglais.

La première heure du film se passe à terre dans les chantiers, sur les pontons en Bretagne pour montrer ce que le public ne connait pas : la préparation, et à quel point c’est déjà dur d’être seulement au départ d’une course.

Ensuite, c’est la partie en mer, la course elle-même. Il y aura des choses écrites mais il y aura surtout la magie et la part aléatoire de l’océan qu’il faudra saisir pour :

  • Découvrir la course au large de l’intérieur.
  • Parler de la survie, de la fragilité, de l’absence du temps, de l’ennui, du fait que l’on ne peut pas s’arrêter et à quel point c’est dur.
  • Du bonheur fugace des instants insaisissables.
  • Le bonheur du retour à terre.
  • Le besoin de la culture, de l’humanité dans ce qu’elle a de bon.
  • Mais aussi de l’absurdité de la société, de ses dérives écologiques et sur-connectées.
  • Parler de ces héros qui lâchent tout, osent tout, se mettent en danger, pour rien.
  • Contraster avec la vie des gens normaux, mais montrer que le partage avec eux est essentiel, qu’il permet de se battre et d’avoir envie de rentrer.
  • Montrer que la mer est une source d’inspiration qui peut pousser plus loin.
  • Parler des marins, montrer leur solidarité, montrer qu’ils n’ont pas besoin de parler pour se comprendre.
  • Montrer la voile moderne, mais aussi la transmission du savoir.
  • Parler de la satisfaction d’un voilier bien réglé qui avance au maximum de ce qu’il peut.
  • Montrer qu’il faut saisir les chances dans la vie de la même manière qu’un marin s’adapte aux vents, à la mer, et au bateau qu’il a entre ses mains.

Titre provisoire du film : ” Tu Tombes T’es Mort “.

C’est la première phrase que l’on te dit quand tu commences à naviguer en solo…


The idea is simple. To shoot a fiction film with a script during a real sailing offshore race.

I am really doing the race as a skipper, alone on my boat with my camera in order to bring back some raw an real pictures. And I create screenscript with actors, but also with real sailors. I play my own part but I make a fiction out of the reality.

The film will set on a transatlantic race between Brittany, England, and the United States. So the script and the shooting will be in French and English.

The first hour of the film takes place on the ground, in the shipyards, on the docks in Brittany to show what the public does not know: the preparation, and how hard it is just to be on the strating line of a race.

Then it’s the open sea part, the race itself. There will be written scenes but also the magic and the random aspect of the ocean Iwill have to be seize in order to:

  • Discover offshore racing from the inside.
  • Talk about survival, fragility, lack of time, boredom, the fact that you can not stop and how hard it is.
  • From fleeting happiness to elusive moments.
  • The happiness of returning to the land
  • The need of culture, of  the good sides of humanity.
  • But also the absurdity of society, its ecological excesses and over-connected problems.
  • To speak of those heroes who let go everything, dare everything, put themselves in danger, for nothing.
  • Contrast with the lives of normal people, but show that sharing with them is essential, that it allows to fight and to want to return.
  • Show that the sea is a source of inspiration that can push you further.
  • Talking about sailors, showing their solidarity, showing that they do not need to speak to understand each other.
  • Show modern sailing, but also the transmission of knowledge.
  • Talk about the satisfaction of a well-set sailboat moving at the maximum of her capacity.
  • To show that you have to seize life chances in the same way that a sailor adapts to the winds, the sea, and the boat in his hands.

Provisional film title : ” You Fall You’re Dead “

The first advice you get when you start sailing solo…

SYNOPSIS

Lucy est une jeune journaliste New-Yorkaise qui est dépêchée en Bretagne pour écrire un article sur la Transat Anglaise, alors qu’elle ne connaît rien à la voile.

Elle rencontre Stan, un jeune marin passionné mais un peu loser. Il rencontre toujours des problèmes inattendus, et n’a jamais réussi à finir une transat.

Il a quitté son travail de préparateur dans une grosse équipe de course au large, vendu son appart, vidé son compte en banque. Tout ça pour acheter un voilier et prouver qu’il peut participer à la plus dure des transats : la Transat Anglaise. La transat mythique gagnée par Eric Tabarly.

Dans sa préparation, Stan va rencontrer Georges, son futur sponsor, un chef d’entreprise passionné par la mer, qui passe ses week-ends dans son voilier amarré au ponton, mais qui n’a jamais eu le temps d’aller naviguer dans sa vie…

Ces trois personnages vont se lier d’amitiés et vivre la course ensemble, chacun à leur manière, de Brest à New-York, au gré du vent.


Lucy is a young New Yorker journalist sent to Brittany to write an article about the Transat. Everything’s fine except she knows nothing about sailing.

There she meets Stan, a young passionate but kind of loser sailor.
He always encounters unexpected problems, and so far he has never completed a transatlantic race.
He left his job in a big offshore racing team, sold his apartment, emptied his bank account. Just to buy a boat and prove that he can take part in the hardest race : The Transat. The mythical transat won by Eric Tabarly.

During his preparation, Stan will meet Georges, his future sponsor, an entrepreneur passionate by the sea, who spends his weekends in his boat moored to the dock but who has never had time to go sailing in his life…

These three characters will become friends and live the race together, but in their own separate ways, from Brest to New York, pushed by the wind.

INFLUENCES & STYLE

Il est assez dur de définir par des mots le style ou le genre d’un film. Le terme qui me correspondrait le mieux serait sans doute “comédie dramatique” auquel j’aimerais rajouter les adjectifs “existentialiste”et “poétique”. Un film centré sur les sensations, les synesthésies, et les émotions des personnages plutôt que sur des constructions scénaristiques “classiques”. Voilà juste en-dessous quelques films dont je me sens proche.

It’s quite hard to define in words the style or genre of a movie. The term that best fits me would probably be “comedy-drama” to which I would add the adjectives “existentialist” and “poetic”. A film centered on sensations, synesthesias, and emotions of the characters rather than on the “classic” script constructions. Here are just below a few films I feel close to.

ECOLOGY

Avoir une démarche artistique témoigne du fait que l’on est dans un environnement sociétal assez confortable pour pouvoir penser à autre chose qu’uniquement se nourrir ou survivre. Or, faire un film aujourd’hui (ou tout autre activité commerciale ou artistique) peut parfois être en décalage avec la manière dont notre monde évolue. Clairement on est assez mal parti écologiquement… Mais cela ne veut pas dire qu’il faut arrêter de créer ! Donc si je réalise ce film, j’aimerais à ma manière, apporter ma pierre à l’édifice pour faire bouger les choses. Concrètement cela passerait par des actions et des dialogues engagés des personnages, par l’association avec une ONG environnementale dans le scenario.  Mais aussi par des actions concrètes pour un tournage écolo sur le terrain.

Having an artistic approach shows that you are in a societal environment comfortable enough to be able to think of something else than to feed yourself or to survive. However, making a film today (or any other commercial or artistic activity) can sometimes be out of sync with the way our world is evolving. Clearly we are going bad ecologically speaking … But that doesn’t mean that we must stop creating! So if I make this film, I would like in my own way, to bring my piece to the puzzle in order to change things. This would involve engaged actions and dialogues by the characters and an association with an environmental NGO in the screenscript. But also through concrete actions for an eco-friendly shooting.

PRODUCTION

Mon projet est atypique dans la mesure où il associe à la fois une vraie course, mais aussi la production d’un film

Concernant la production du film, je veux faire simple.

Tourner en équipe réduite. Avoir la légèreté et la mobilité d’une équipe de reportage. Un mois de tournage à terre, et le reste seul en mer. Je veux utiliser les décors naturels, le cadre de la course. Je connais suffisamment les problèmes de plan de travail et de production pour avoir une écriture “intelligente” pour pouvoir simplifier les choses.

Je veux aussi faire peu de prises. Beaucoup de répétitions. Et faire des choix au tournage. Je veux voir ce film comme une vraie aventure et un voyage pour mon équipe technique.

Ce film serait la possibilité pour un producteur de tourner un film hors-norme inédit autour de la mer et de la voile.

My project is atypical by the combination of both a real race and a film production.

About the film production, I want to be simple.

Shooting with a small crew. Having the lightness and mobility of a reporter crew. One month of shooting on land, and the rest alone at sea. I want to use the natural scenery, the setting of the race. I know schedule and production issues well enough to have a “smart” writing to simplify things.

I also want to make  few takes. Many rehearsals. And make choices during the shooting. I want to see this film as a real adventure and a trip for my technical crew.

This film would be the opportunity for a producer to shoot something really new about sailing and the ocean.

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stanthuret650@gmail.com

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